Le double jeu de Mendoza... con Mucho Gusto

Publié le par ptiboutdumonde.over-blog.com

 

Une fois n'est pas coutume, nous avons décidé de ne pas parler de bus pour commencer notre récit. N'allez pourtant pas croire que l'on peut atteindre Mendoza, seconde ville du pays posée aux pieds des Andes, sans un trajet d'une quinzaine d'heures...

 

Pour nous Mendoza fut la ville du changement, la fin des plans à 5 jours pour déjouer Miss Météo. Dès aujourd'hui nous nous lèverons, regarderons le ciel et aviserons pour les prochaines heures. C'est donc dans cet état d'esprit conquérant que nous foulons le sol calcaire de Mendoza, si propice au Malbec....

Soleil radieux ! Il n'en fallait pas moins pour nous décider à nous jeter sur la première agence de location de voitures et partir deux jours aux pieds de l'Aconcagua, plus haut sommet des Andes (et par là même, de tout le continent américain). Bien entendu, c'était sans compter sur le fait qu'en arrivant un jour férié, toutes les agences de la ville seraient fermées. Ni une, ni deux, Audrey se met à frapper à toutes les portes et après une trentaine de minutes, nous repartons au volant de notre troisième Chevrolet Corsa blanche. Objectif : la cordillère. Mais avant, nous devons récupérer notre appareil photo...

 

Petit rétrospective... A Buenos Aires, Audrey dans sa grande bonté que nous lui connaissons tous avait choisi d'aider la famille d'un taxi en lui offrant son appareil photo. N'ayant pu trouver de remplaçant décent sur le sol argentin sans payer trois le prix français, nous avions tenté de trouver un moyen de faire livrer notre Nikon depuis Paris. Rien de plus simple me direz-vous. En effet, tout commença par un mail à une amie d'Audrey (Sylvie) qui nous renvoya vers une autre amie d'Audrey (Carine), qui contactait par nos hôtes Portenos (Charlotte et Catherine), partit acheter le dit appareil au Darty de la Défense. Là, elle le confia à un collègue de Catherine que personne ne connaissait et qui devait passer quelques jours à Buenos Aires. A son arrivée sur le sol argentin, suivant son ordre de mission, il remit le colis à Leandro qui s'empressa de le remettre à Catherine. Vous suivez ? Et là, certains diront que tout est fini. D'autres, au contraire, relèveront un point : quel rapport avec Mendoza ?

Ne devant pas repasser par Buenos Aires, nous devions trouver le moyen de récupérer le colis. Concours de circonstances heureux, C&C partaient faire le tour de l'Aconcagua et devaient donc passer par Mendoza quelques jours avant nous. Elles remirent le colis à Pierobon (qui ? Pierobon ?), le loueur de tente pour que nous puissions finalement pouvoir enfin toucher cet appareil, parti trois semaines plus tôt de Paris.

D'aucun auront noté le problème du jour férié !! Arrivés devant la vitrine, quelle ne fut pas notre surprise de trouver porte close. Se pourrait-il pourtant que cette charmante dame sortant ses poubelles soit Madame Pierobon. Un « Hola seniora » plus tard, nous tenions enfin notre bijou entre nos mains et pouvions enfin prendre la mythique « ruta 7 », la route des Andes.

Bref, un grand merci à toute cette formidable chaîne humaine qui assura le transport de notre dernier joujou !

63. Aconcagua!!!

Le soleil brille toujours. La Chevrolet s'impatiente. Nous partons. La ruta 7, prenant la direction de la frontière chilienne, doit nous mener aux pieds de l'Aconcagua. Que vous dire sur cette route si ce n'est qu'elle sillonne entre 1000 et 4200m d'altitude des canyons, des cols avec vue sur les sommets enneigés, des oasis verdoyantes, pour finir aux pieds du monstre des Andes, l'Aconcagua, qui du haut de ses 6962m, domine les Amériques. Que du bonheur...

61. Aconcagua!!!

67. Aconcagua!!!

La journée se termine par une halte plaisir dans un hôtel de charme à 3400m d'altitude : l'hôtel El Nico. Deux chambres, deux lits, une table et le sourire du propriétaire. Mais surtout la possibilité de partir aux aurores le lendemain pour revoir le géant des Andes et redescendre tranquillement vers Mendoza.

Ce sera chose faite. Lever 7h pour deux heures de marche sous la lumière du matin. Puis route vers le Christ rédempteur, qui à 4200m, contemple l'Argentine et le Chili. Pour s'y rendre, 8km de piste pour 800m de dénivelé... Soit 35min de montée et un peu plus pour descendre par l'autre versant. Mais quel vue !

77. Fin de la ruta 7, Christ Rédempteur71. Aconcagua!!!

80. Redescente sur le Chili

Finalement nous reprenons le chemin de Mendoza, non pas par la ruta 7 mais par la 52.

La route 52, c'est et cela restera pour nous un mystère entier. 70km de piste passant par un col à 3500m, longeant sur 30km des précipices vertigineux pour ne mener à rien. Pas un village, pas une maison. Rien. Et la piste termine là ou commençait la ruta 7. Pour autant, encore une fois, les Andes nous enchante et la magie continue d'opérer.

81.Way-back to Mendoza, La Mecque du ski!

84. Ruta 52 to Mendoza

La seconde partie de notre séjour à Mendoza pourrait être qualifiée de, plus reposante... Jean, Josiane, je vous remercie chaleureusement pour le cadeau d'anniversaire que vous avez fait à Audrey. Ces deux jours au Club Tapiz, hôtel de charme dans une Bodega, furent délicieux. Entre dégustation de vins et dégustation de vins... entre farniente autour de la piscine et dîner exquis autour d'un Malbec et d'un Cabernet Sauvignon (titrant à un modeste 14,5°), nous avons découvert l'autre facette de Mendoza. Merci encore !

DSCN0171DSCN0190

C'est donc grisés par cette région (ou son vin, je ne sais plus) que nous continuons notre route vers le nord pour atteindre le Far-West argentin. Direction Salta.

 

WBBB

Publié dans Argentine - Chili

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M
Ca ça me plaît. Soleil, vin et repos :-) La nouvelle du jour : Timothee a fait du vélo !<br /> Bisous
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